14 septembre 2006

Si vive come si sogna: soli.

Il Sacrificio di Isacco, Ludovico Cigoli, 1607.





Le tragique du suicidaire, en ce moment précis, n'est pas qu'il ne rencontre pas ce qu'il cherche, c'est qu'il ne cherche plus rien. Dans son infantile naïveté, il a pensé que la parole de l'autre s'était trompé de réponse. En fait il n'avait pas su encore discerner qu'il s'était lui-même trompé de parole, ou plutôt, de destinataire, pour n'avoir pas su adapter à chacun le code qui lui convenait. Et il a consacré sa faute dans le sacrifice.