Le comportement, la pensée, les émotions.
Venus Verticordia, Dante Gabriel Rossetti, 1864.
La schizophrénie est le plus souvent caractérisée à la fois par des symptômes positifs (ceux s'ajoutant à une expérience et à un comportement ordinaire) et des symptômes négatifs (le manque ou le déclin des fonctions normales).
Le psychiatre Emil Kraepelin fut le premier à faire la distinction entre ce qu'il a appelé la démence précoce et les autres formes de folie. Elle fut plus tard renommée schizophrénie par le psychiatre Eugene Bleuler lorsqu'il devint évident que la désignation de Kraeplin n'était pas une description adéquate de la maladie.
L’approche par le diagnostic de la schizophrénie a connu des oppositions, le plus frontalement par le mouvement antipsychiatrique, qui soutient que classer des pensées et des comportements comme maladies permet le contrôle social de ceux que la société trouve indésirables mais qui n'ont pas commis d’infraction grave à la loi.
Plus récemment, il a été déclaré, notamment par Richard Bentall, que la schizophrénie est seulement une limite du spectre de l'expérience et du comportement, et tous ceux qui vivent en société peuvent avoir quelques expériences dans leur vie. Cela est connu comme le modèle continu de la psychose ou l'approche dimensionnelle.
Bien qu'aucune cause précise de la schizophrénie n'ait été identifiée, la plupart des chercheurs et des cliniciens pensent à un désordre d'ordre neurologique (altération du fonctionnement cérébral). On estime que c’est un mélange de prédisposition génétique (tendance familiale) et de stress subi dans l'existence.
On pense que les premières phases de développement de l'individu jouent un rôle important, en particulier pendant le stade fœtal. Pendant la vie adulte, c'est le rôle de la dopamine dans le circuit mésolimbique cérébral qui est important. Le rôle de la dopamine dans cette maladie a été proposé à partir de l'observation de l'amélioration des symptômes délirants et de la dissociation avec l'utilisation des neuroleptiques. D'autres neuromédiateurs jouent probablement un rôle dans la schizophrénie comme la sérotonine.
La schizophrénie est un syndrome psychiatrique dénotant une maladie mentale persistante, souvent chronique affectant d'une manière variable le comportement, la pensée et les émotions. Le terme schizophrénie qui vient des termes grecs schizein et phrenia peut se traduire par « pensée fendue » ou « pensée divisée ». Elle touche 1 % de la population dans le monde, sans variations notables d'un pays ou d'une époque à l'autre.
La schizophrénie est le plus souvent caractérisée à la fois par des symptômes positifs (ceux s'ajoutant à une expérience et à un comportement ordinaire) et des symptômes négatifs (le manque ou le déclin des fonctions normales).
Les symptômes positifs sont groupés dans l’ensemble des psychoses, qui comprennent principalement les illusions, les hallucinations, et les désordre de la pensée. Les symptômes négatifs peuvent être des émotions inappropriées ou absentes, la pauvreté du langage, et le manque de motivation. En plus, des déficits neurocognitifs peuvent être présents. Ceux-ci prennent la forme d’une diminution ou une altération des fonctions psychologiques de base comme la mémoire, l’attention, la concentration et les capacités sociales. Le début de la maladie se situe habituellement entre la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte, les hommes ayant tendance à présenter les symptômes plus tôt que les femmes.
Le psychiatre Emil Kraepelin fut le premier à faire la distinction entre ce qu'il a appelé la démence précoce et les autres formes de folie. Elle fut plus tard renommée schizophrénie par le psychiatre Eugene Bleuler lorsqu'il devint évident que la désignation de Kraeplin n'était pas une description adéquate de la maladie.
L’approche par le diagnostic de la schizophrénie a connu des oppositions, le plus frontalement par le mouvement antipsychiatrique, qui soutient que classer des pensées et des comportements comme maladies permet le contrôle social de ceux que la société trouve indésirables mais qui n'ont pas commis d’infraction grave à la loi.
Plus récemment, il a été déclaré, notamment par Richard Bentall, que la schizophrénie est seulement une limite du spectre de l'expérience et du comportement, et tous ceux qui vivent en société peuvent avoir quelques expériences dans leur vie. Cela est connu comme le modèle continu de la psychose ou l'approche dimensionnelle.
Bien qu'aucune cause précise de la schizophrénie n'ait été identifiée, la plupart des chercheurs et des cliniciens pensent à un désordre d'ordre neurologique (altération du fonctionnement cérébral). On estime que c’est un mélange de prédisposition génétique (tendance familiale) et de stress subi dans l'existence.
On pense que les premières phases de développement de l'individu jouent un rôle important, en particulier pendant le stade fœtal. Pendant la vie adulte, c'est le rôle de la dopamine dans le circuit mésolimbique cérébral qui est important. Le rôle de la dopamine dans cette maladie a été proposé à partir de l'observation de l'amélioration des symptômes délirants et de la dissociation avec l'utilisation des neuroleptiques. D'autres neuromédiateurs jouent probablement un rôle dans la schizophrénie comme la sérotonine.
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