Le silence lui-même a quelque chose à taire
Le Larmoyeur, Eberhad de Wurtemberg, 1834.
L'ombre de l'objet tombe sur le Moi. Cette «ombre» de l'objet qui tombe sur le Moi, le fait du caractère quasi concret de cette «ombre».
La douleur morale : à l'intérieur de lui une terre desséchée, craquelée, «sèche». Par cette «figuration» de la douleur psychique, onsemble vouloir qualifier l'émotion, l'affect, quelque chose comme une tristesse sans vie. Le mélancholique est littéralement envahi par une douleur, sans vie «qui pleure à l'intérieur de lui, cette douleur, «croûteuse», ce désespoir sans nom.
L'ombre de l'objet tombe sur le Moi. Cette «ombre» de l'objet qui tombe sur le Moi, le fait du caractère quasi concret de cette «ombre».
On a, bien entendu, noté à plusieurs reprises la difficulté de saisir la répartition de la lumière dans la gravure de Dürer, en remarquant qu'elle ne répondait pas aux canons de la réflexion des sources lumineuses. S'agirait-il dès lors, comme le suggère E. Büch, de la «face noire» de la mélancolie, au sens de la tradition antique, ou bien d'un signe rappelant le génie de la «mort noire».
A l'appui de cette thèse, H. Wölfflin (Réflexions sur l'histoire de l'art, trad. R. Rochlitz, Kliencksieck, PAris, 1982, p. 132-142), dans la ligne de l'interprétation historique, relie à la fois l'expression des yeux et la noirceur du visage au souvenir de la mère de Dürer, morte quelque temps avant la parution de la gravure.
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