Mourir est une distraction
La mort de Hyacinthe, Jean Broc, 1801.
La tragédie emprunte ses sujets, comme la comédie, à la vie des hommes ; mais elle s'en distingue sur trois points : condition des personnages, nature des situations et des actions, dénouement. Supériorité du héros tragique, royal, noble...
Du monologue au dialogue puis introduction d'un troisième terme par Sophocle probablement.
Mise en scène de personnages ni totalement bons, ni totalement méchants, car le malheur des bons provoque la répulsion (et non pitié ou crainte), et le malheur des méchants peut provoquer la sympathie, mais pas la pitié ou la crainte «car l'une -c'est la pitié - s'adresse à l'homme qui est dans le malheur sans l'avoir mérité, et l'autre - c'est la crainte - s'adresse à notre semblable.
Les cas où l'événement pathétique survient au sein d'une alliance, par exemple, l'assassinat, l'intention d'assassiner ou toute autre action de ce genre entreprise par un frère contre son frère, par un fils contre son père, par une mère contre son fils ou par un fils contre sa mère, ce sont des cas qu'il faut rechercher.
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