Le Rapt de Proserpine, Rembrandt Harmenszoon van Rijn, 1632.
Perséphone (en grec ancien Περσεφόνη, chez Homère Περσεφόνεια, Persephóneia) est une déesse, fille de Zeus et de Déméter. Elle est d'abord connue sous le simple nom de Coré (Κόρη, Kórê) « la jeune fille », ou encore « la fille », par opposition à Déméter, « la mère » (E Μητoρ, hê mêtor).
Perséphone est une des principales divinités chtoniennes ( Les divinités grecques chtoniennes sont des divinités anciennes ayant contribué à la formation du Panthéon grec. Elles sont dites « chthoniennes » (du grec ancien χθών / khthon, la terre) ou « telluriques » (du latin tellus) parce qu'elles se réfèrent à la terre, par opposition aux divinités célestes, dites « ouraniennes » ou « éoliennes ».
Elles appartiennent à un vieux fond méditerranéen, que l'on identifie avec le plus d'évidence en Anatolie. Les cycles de la nature, ceux de la vie et de la survie après la mort sont au centre des préoccupations qu'elles traduisent.
L'archéologie révèle en particulier sur les sites de probables sanctuaires et dans les tombes de l'époque néolithique et de l'âge du Bronze des idoles aujourd'hui qualifiées de Grandes Mères ou de Terres-Mères, supposées être en relation avec des cultes de la fécondité et de la fertilité. Le rapprochement de ces objets avec ceux d'autres sites (notamment en Anatolie) suggère que cette antique religion méditerranéenne associait cette déesse à un taureau ou à un bélier. Un thème qui s'installera durablement dans la région.
En Crète, le culte supposé de cette Grande déesse évolue au cours du second millénaire avant l'ère chrétienne en faisant intervenir quantité de nouveaux acteurs : animaux divers, plantes, etc. Toute une foule de démons accompagnateurs des dieux, tels que les Curètes ou les Dactyles, prennent aussi leur essor à cette époque. ils auront une nombreuse descendance dans la mythologie grecque (Chimères, Gorgones, Sirènes, etc.).
La Déesse Mère elle-même se dédouble, sans doute en mère et fille, comme ce sera plus tard le cas pour leurs héritières Déméter et Perséphone.
Le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace abrite ainsi un culte à mystères dédié à un panthéon de divinités chthoniennes dont la plus importante est la Grande Mère.
À Akragas (actuelle Agrigente) se trouve un temple dédié aux divinités chtoniennes) des Grecs.
Son histoire est contée notamment dans l'Hymne homérique à Déméter.
Perséphone est d'une rare beauté, et sa mère Déméter l'élève au secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Dans les bois d'Enna, Perséphone se divertit en compagnie des Océanides. Un jour, alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs, Perséphone s'écarte du groupe, apercevant un beau narcisse bleu. La fleur a été créée par Zeus, car ayant favorablement répondu à la demande de son frère Hadès qui veut épouser la jeune fille malgré le refus de Déméter, il espère obtenir l'accord de la déesse en la mettant devant le fait accompli.
Elles appartiennent à un vieux fond méditerranéen, que l'on identifie avec le plus d'évidence en Anatolie. Les cycles de la nature, ceux de la vie et de la survie après la mort sont au centre des préoccupations qu'elles traduisent.
L'archéologie révèle en particulier sur les sites de probables sanctuaires et dans les tombes de l'époque néolithique et de l'âge du Bronze des idoles aujourd'hui qualifiées de Grandes Mères ou de Terres-Mères, supposées être en relation avec des cultes de la fécondité et de la fertilité. Le rapprochement de ces objets avec ceux d'autres sites (notamment en Anatolie) suggère que cette antique religion méditerranéenne associait cette déesse à un taureau ou à un bélier. Un thème qui s'installera durablement dans la région.
En Crète, le culte supposé de cette Grande déesse évolue au cours du second millénaire avant l'ère chrétienne en faisant intervenir quantité de nouveaux acteurs : animaux divers, plantes, etc. Toute une foule de démons accompagnateurs des dieux, tels que les Curètes ou les Dactyles, prennent aussi leur essor à cette époque. ils auront une nombreuse descendance dans la mythologie grecque (Chimères, Gorgones, Sirènes, etc.).
La Déesse Mère elle-même se dédouble, sans doute en mère et fille, comme ce sera plus tard le cas pour leurs héritières Déméter et Perséphone.
Le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace abrite ainsi un culte à mystères dédié à un panthéon de divinités chthoniennes dont la plus importante est la Grande Mère.
À Akragas (actuelle Agrigente) se trouve un temple dédié aux divinités chtoniennes) des Grecs.
Son histoire est contée notamment dans l'Hymne homérique à Déméter.
Perséphone est d'une rare beauté, et sa mère Déméter l'élève au secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Dans les bois d'Enna, Perséphone se divertit en compagnie des Océanides. Un jour, alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs, Perséphone s'écarte du groupe, apercevant un beau narcisse bleu. La fleur a été créée par Zeus, car ayant favorablement répondu à la demande de son frère Hadès qui veut épouser la jeune fille malgré le refus de Déméter, il espère obtenir l'accord de la déesse en la mettant devant le fait accompli.
Maintenant que Perséphone est seule, Hadès jaillit du sol sur son char, se saisit d'elle malgré ses cris et l'emmène : la scène se serait déroulée près du lac de Pergusa, en Sicile. La nymphe Cyané, qui est témoin de la scène, proteste en vain, et de désespoir s'évanouit dans les eaux. Lorsque Déméter découvre plus tard où se trouve Perséphone, elle obtient de pouvoir reprendre sa fille à la seule condition que celle-ci n'ait rien mangé dans la demeure de son soupirant. Toutefois, Ascalaphe révèle à Hadès que la jeune fille a mangé des grains de grenade, et le dieu peut ainsi faire valoir ses droits sur Perséphone. On en vient cependant à un compromis, et Hermès conduit Déméter et Perséphone devant le trône de Zeus. Celui-ci décide que la jeune femme passera quatre ou, selon certains, six mois auprès d'Hadès comme reine des Enfers, et le reste de l'année sur terre.
Perséphone semble avoir accepté son rôle de reine des Morts car, dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux. Toutefois, certains auteurs ne la reconnaissent pas comme la fille de Déméter, mais comme celle du Styx, et selon eux Perséphone est depuis toujours la déesse des Enfers.
Elle passe aussi pour la mère de Zagreus, conçu avec Zeus métamorphosé en serpent.
Perséphone intervient peu dans les légendes (voir cependant Adonis et Pirithoos).
Elle est assimilée à Proserpine (en latin Proserpina) dans la mythologie romaine.
Perséphone occupe une place importante dans les cultes de nombreuses villes, en particulier ceux d'Éleusis, de Thèbes et de Méagre, ainsi qu'en Sicile et en Arcadie.
Divinité infernale, elle est aussi à l'origine une déesse du blé, comme sa mère. Chez les Grecs, la fertilité du sol est étroitement liée à la mort, et les grains de semence sont conservés dans l'obscurité pendant les mois d'été, avant les semailles de l'automne. Ce retour de la vie après l'ensevelissement est symbolisé par le mythe de Perséphone, enlevée, puis restituée, et donne naissance aux rites des mystères d'Éleusis. Pour les fidèles, le retour sur terre de la déesse est une promesse formelle de leur propre résurrection.
Le mythe de Perséphone est également célébré aux mystères de Samothrace, où elle est identifiée à la déesse Axiokersa.
Divinité infernale, elle est aussi à l'origine une déesse du blé, comme sa mère. Chez les Grecs, la fertilité du sol est étroitement liée à la mort, et les grains de semence sont conservés dans l'obscurité pendant les mois d'été, avant les semailles de l'automne. Ce retour de la vie après l'ensevelissement est symbolisé par le mythe de Perséphone, enlevée, puis restituée, et donne naissance aux rites des mystères d'Éleusis. Pour les fidèles, le retour sur terre de la déesse est une promesse formelle de leur propre résurrection.
Le mythe de Perséphone est également célébré aux mystères de Samothrace, où elle est identifiée à la déesse Axiokersa.
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