Maladies. Les essayages de la mort
Bien que, encore pratiquée de nos jours pour traiter l'hémacromatose héréditaire. La pratique de la saignée paraissait autre fois bien justifiée. A l'époque où les méthodes de traitement reposaient encore sur la doctrine des 4 humeurs : le sang, la bile blanche et noire, et les sécrétions muqueuses. On tenait alors les excès de sécrétions pour la cause de fièvres et infections (au milieu du XIVe siècle on pensait que les maladies résultaient d'une hyperexcitation nerveuse. La soif, la faim, les vomissements ou la saignée devaient libérer le patient de ces excès de sécrétion, bref le rétablir d'un coup de lancette).
L'art de la saignée a connu ses heures de gloire bien avant Hippocrate au Ve siècle av. J.-C.. Au Moyen-Age, des chirurgiens (comme Badois) se spécialisèrent dans cet art du bain de sang. La saignée connut un grand succès au XVIIIe et au début du XIXe.
En temps de guerre, en 1812, la science exigeait de retirer le plus de sang possible au patient, du moins autant que sa vie n'est pas en danger, l'important étant que le sang ne s'écoule pas hors d'une blessure imposée par le médecin.
Finalement la saignée perdit de son importance. Seules les maladies comme l'apoplexie, la pneumonie, l'œdème du poumon, les accidents cardiaques promettaient d'être soignées avec succès. Avant que la saignée ne tombe en disgrâce, ou faisait s'écouler le sang de deux manières:
L'art de la saignée a connu ses heures de gloire bien avant Hippocrate au Ve siècle av. J.-C.. Au Moyen-Age, des chirurgiens (comme Badois) se spécialisèrent dans cet art du bain de sang. La saignée connut un grand succès au XVIIIe et au début du XIXe.
En temps de guerre, en 1812, la science exigeait de retirer le plus de sang possible au patient, du moins autant que sa vie n'est pas en danger, l'important étant que le sang ne s'écoule pas hors d'une blessure imposée par le médecin.
Finalement la saignée perdit de son importance. Seules les maladies comme l'apoplexie, la pneumonie, l'œdème du poumon, les accidents cardiaques promettaient d'être soignées avec succès. Avant que la saignée ne tombe en disgrâce, ou faisait s'écouler le sang de deux manières:
La saignée généralisée était exécutée à l'aide d'un scalpel á l'endroit des vaisseaux les plus importants.
La saignée localisée devait soulager les parties enflées des coupures de ventouses de sangsues.
La saignée était généralement abondante. De 16 à 30 onces étaient d'usage pour quiconque souffrait de "mauvaises humeurs". Une règle d'or stipulait qu'il fallait prolonger la saignée jusqu'à l'inconscience. La peau rosée du patient était alors pâle, le pouls passait d'un battement de 90 à 120, la fièvre baissait et la nervosité du patient laissait la place à un état proche de l'état de choc. Extérieurement tout cela semblait avantageux avec une seule perte de sang de l'ordre de 10% de "l'excédent sanguin" qui paraissait être la cause de la maladie. Mais avec seulement 5 litres de sang dans son appareil circulatoire, la victime devait faire face à la maladie à l'aide de son seul système immunitaire.
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